
Championne du monde en titre (acquis à Abud Dhabi en 2022), victorieuse du Test Event de Paris en juillet, encore vainqueure des championnats de France à Saint-Jean-de-Monts il y a quelques jours, ELISE MARC veut aller chercher un billet olympique à Pontevedra
Si elle aura poursuivi plusieurs objectifs sur cette saison #2023, ÉLISE MARC n’a jamais fait mystère que le plus important à ses yeux était sans nul doute ce championnat du monde de paratriathlon. Une épreuve planétaire qui revient en Europe – après plusieurs éditions du côté d’Abu Dhabi (EAU) – et, plus spécifiquement, en Espagne, grande terre d’accueil du “tri“.
Après avoir déjà accueilli (2019) les championnats du monde multisports de WORLD TRIATHLON (aquathlon, duathlon, cross triathlon, longue distance, relais mixte…), PONTEVEDRA, sur la côte nord-ouest de la péninsule ibérique, à mi-chemin entre Vigo et Saint-Jacques-de-Compostelle, est donc à nouveau cette fin de semaine la capitale mondiale du triathlon et du paratriathlon.
Les 9es Mondiaux de la Fréjusienne
Après le “Tri“ M de Fréjus (72e au scratch sur une épreuve “valide“ et des distances sur lesquelles elle n’a pas vraiment l’habitude de s’aligner), ÉLISE avait enchaîné un nouveau titre européen (4e personnel) à Madrid, une victoire sur le Test Event de Paris-2024 – deux épreuves transformées en duathlon du fait des mauvaises conditions sanitaires des eaux madrilènes et parisiennes) et, enfin, un autre titre de championne de France il y a deux week-ends à Saint-Jean-de-Monts. Nonobstant au cœur de l’été une victoire sur le WTPS de Swansea.
Cette fois, c’est encore une marche au-dessus, et ces Mondiaux (les 9es de la carrière de la Fréjusienne) sont d’autant plus importants qu’ils entérineront à coup sûr le billet olympique… pour les deux premiers de chaque course.
Seules les “PTS4“ admises aux Jeux…
Et pour la native d’Échirolles (Isère -> Élise demeure licenciée en matière de triathlon à “son“ club de toujours, le Vals du Dauphiné Olympics), cette épreuve mondiale a d’autant plus d’importance que, si qualif’ olympique il y a, la Française sera vraiment allée la chercher.
Car si elle concourt dans la catégorie correspondant à son handicap (PTS3 -> athlètes debout, handicaps significatifs => troubles de la coordination modérés d’un côté du corps, ou absence des deux membres inférieurs), cette dernière n’est plus, depuis RIO en 2016, retenue pour les Jeux paralympiques.
Objectif 6 médailles pour les Bleu(e)s
Aussi ÉLISE est-elle amenée à s’intégrer à la catégorie PTS4 (handicaps plus modérés => déficience modérée d’un bras ou d’une jambe). Soit un réel désavantage pour l’une des deux cheffes de file de la section “Sports & Handicaps“, qu’elle évoquait notamment voici quelques semaines, « je serai forcément pénalisée au regard de mon handicap. Mais tant pis, on essaiera tout de même d’être à Paris ».
En Espagne, outre l’aspect individuel, l’équipe de France paraolympique partira également avec un objectif très élevé, s’approcher mais surtout battre le record de récompenses ramenées d’Abu Dhabi voici dix mois, à savoir six médailles, dont trois en or !!! Puisse ÉLISE MARC être à nouveau parmi ces athlètes dorés…